La Tunisie

TourMag, Le Quotidien du Tourisme et L’echo touristique

vendredi 1er juin 2012, par administrateur

TourMag

 Dire que le tourisme tunisien a vu ses chiffres en berne en 2011 est une évidence : moins 44 % en terme de flux des marchés européens, moins 31 % au global. La France était à moins 41 %. Quant aux recettes, elles s’affichaient à moins 33 %. L’année de sa révolution le pays a tout de même accueilli 4,7 millions de visiteurs. Ils étaient 7 millions en 2010.

L’objectif est d’atteindre les 6 millions en 2012. « La situation tunisienne a retrouvé sa normalité très tôt » a souligné le ministre du tourisme, Elyes Fakhfakh.

De passage à Paris pour la deuxième fois depuis son entrée en fonction en décembre 2011, il a présenté de bons indicateurs sur les 4 premiers mois 2012 : + 51 % par rapport à 2011 tous marchés confondus, ce qui se traduit par un moins 25 % par rapport à 2010, l’année de tous les records.

Les marchés allemand et anglais sont les plus engagés et en avance en terme de trafic, avec un écart de 10 à 15 %. La Belgique est étale. La Russie en progression significative.

« Tous les marchés sont en forte croissance par rapport à 2011. Notre objectif est de retrouver le rythme habituel et dépasser 2010 ».

Quid du marché français ? En avril il était à plus 52 % par rapport à 2011 soit moins 17 % par rapport à avril 2010. De mois en mois l’écart se resserre.

Mieux, la dernière décade d’avril dernier, (du 21 au 30), période des vacances de Pâques le trafic français était en augmentation de 15 % par rapport à 2010 !

L’objectif 2012 reste mesuré. Les réservations tardent encore alors que l’été qui arrive représente 70 % du chiffre annuel du tourisme tunisien.

De part et d’autre de la Méditerranée, professionnels du tourisme et hôteliers tablent sur les ventes de dernière minute. La Tunisie table sur 1 100 000 visiteurs français. Ils étaient 1 400 000 en 2010.

10 millions de touristes en 2016

A moyen terme, la Tunisie s’est fixée d’ambitieux objectifs avec ces deux chiffres : 10 millions de touristes en 2016 et 4 milliards d’euros de recettes.

Pour atteindre ces chiffres ambitieux la feuille de route du tourisme tunisien est tracée. Malgré sa révolution, la Tunisie inscrit son développement touristique dans le cadre d’une politique de continuité.

Pour retrouver la position qu’elle avait et qu’elle mérite sur l’échiquier du tourisme mondial, pour sortir de son image de destination « low cost » et développer des produits à valeur ajoutée la Tunisie a en effet un carnet de route très élaboré.

Il concerne l’aérien, le numérique avec une triple vocation : promotion, référencement et commercialisation.. Il prend en compte les aspects thématiques du tourisme, golf, bien être, éco-tourisme, MICE, plaisance etc...

Il se concentre sur l’aspect conjoncturel en tentant de remettre de l’oxygène dans un secteur financièrement très fragilisé.

Par ailleurs la Loi de Finances a été votée. Un budget de 3,5 milliards d’euros (7 milliards de dinars + 30 % par rapport à 2011) est notamment destiné aux investissements de développements.

Une Commission continue à travailler sur la Constitution. La prochaine échéance est arrêtée aux mois de mars et juin 2013 pour de nouvelles élections législative et présidentielle. Le pays suit son cours.

’’Nous demandons aux TO de garder leurs engagements...’’

Au cours du débat, Ali Miaoui directeur général France de Tunisair a souligné que la saison été aux plans de vols très chargés (entre 126 et 137 vols hebdomadaires entre la France et la Tunisie) débutait au ralenti.

« Les bookings de juillet et août des tour-opérateurs tournent aux alentours des 40 % de remplissage. C’est maintenant que les les Français vont aller dans les agences de voyages chercher les offres de dernière minute.

Nous demandons aux TO de garder leurs engagements et de continuer à les commercialiser. Nous avons déjà soutenu les tour-opérateurs en partageant les risques aériens. Nous le ferons tout seul pour les moins d’été sans les pénaliser ».

Une centaine de vols supplémentaires ont été prévus entre le 1er et le 15 juillet.

Quant à l’open sky, il est bien en place dans la feuille de route. Les négociations avec l’Union Européenne commencées en 2009 reprennent après l’éclipse de 2011. « L’open sky était prévu pour fin 2011, ce n’était pas la priorité .

Les négociations ont repris à Bruxelles voici quelques jours. La mise en place devrait se faire sur deux ou trois ans. « Nous ne ferons pas cela en un seul jour comme au Maroc ou sur dix ans comme aux Etats-Unis.

Nos intérêts économiques sont différents ». Rappelons qu’avec les différents regroupes et intégrations post-révolution, Tunisair était passée de 3 500 à 8 000 employés.

« Il n’y a pas de recette écrite pour gérer une révolution »
Lors de sa conférence de t presse qui a fait le plein, le ministre du tourisme de Tunisie a tenu a faire un point sur la situation politique de son pays.

Elyes Fakhfakh a tenté de décrire le parti Ennhadha... un exercice pas si facile. « Un parti civil conservateur, islamiste modéré qui a une référence religieuse... un programme qui consolide les acquis ».

On est cependant en droit de s’interroger sur ces violences perpétrées par les Salafistes et non prises en considération et par le parti Ennhada et par la police et par les tribunaux...

« Ce sont des phénomènes qui dérangent et que nous gérons avec le plus de responsabilité possible. Une situation post-révolution reste fragile. Nous devons éviter les confrontations avoir le plus de consensus possible.

Dans la phase actuelle de la rédaction des lois, toute tension pourrait nuire et bloquer... Il n’y a pas de recette écrite pour gérer une révolution.

Des minorités refusent le changement et veulent imposer leurs propres règles. Il faut trouver un espace entre la liberté et les respect des lois. »

Positivons : le peuple tunisien tout entier est bien conscient de l’importance du tourisme dans sa vie quotidienne. Il sait le poids qu’il représente dans l’économie du pays. Il est naturellement pacifique, ouvert sur le monde, accueillant.

Il sait recevoir. Et le fait est là : pas un touriste n’a été importuné, ou aggressé en Tunisie depuis sa révolution du 14 janvier 2011. Il reste qu’elle devient un pays comme les autres avec ce que cela implique en matière de « savoir voyager ».

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L’Echo Touristique

Le ministre du tourisme tunisien confiant pour l’été

De passage à Paris, le ministre du tourisme tunisien Elyes Fakhfakh s’est félicité de la bonne reprise du marché français.

Sur les quatre premiers mois de l’année, la fréquentation française en Tunisie est encore en retard de 25% par rapport à 2010, après une année 2011 qui s’est soldée par une chute de 41%. "Mais nous avons récupéré la moitié ", se félicite Elyes Fakhfakh, ministre du tourisme dans le gouvernement de coalition transitoire constitué le 24 décembre dernier.

Sur l’année 2012, Elyes Fakhfakh espère dépasser de nouveau le million de touristes hexagonaux comparé au 1,4 million de 2010. Le ministre qui table sur 6 millions de touristes étrangers cette année (contre 7 millions en 2010 et 4,8 millions en 2011) se montre optimiste pour l’avenir. Son objectif est d’atteindre un million de visiteurs supplémentaires chaque année, "ce qui devrait nous mener à 10 millions en 2016", avec des recettes doublées à environ 4 milliards d’euros.

Juillet-août restent à vendre

Pour l’été, la partie, du moins sur le marché français, n’est pas encore gagnée. Selon Ali Miaoui, directeur général France de Tunisair, le remplissage en juillet-août via les voyagistes n’est que de 40%, soit 60% de sièges qui "vont se vendre en dernière minute", mais avec le soutien de la compagnie tunisienne. "Les TO peuvent garder leurs sièges jusqu’au dernier moment, nous n’appliquerons pas de pénalités. Nous jouons le jeu de la relance en partageant les risques", insiste Ali Miaoui. Tunisair a d’ores et déjà positionné au départ de l’hexagone 100 vols supplémentaires qui pourront être ouverts en fonction de l’évolution des ventes.

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Le Quotidien du Tourisme

Tunisie : la France redémarre, mais moins vite que l’Allemagne et le Royaume-Uni

En visite à Paris, Elyes Fakhfakh, ministre du Tourisme tunisien, s’est montré rassuré sur la reprise du tourisme dans son pays.

Sur les quatre premiers mois de l’année, le flux de touristes en Tunisie a progressé de 51,8 % par rapport à la même période de 2011. La destination prévoit d’accueillir 6 millions de visiteurs cette année, soit moins qu’en 2010 (7 millions) mais plus qu’en 2011 (4,8 millions). Pour le moment, le marché français, tout comme l’Espagne et l’Italie, reste à la traîne avec une progression de 44 % du nombre de touristes. Selon Elyes Fakhfakh, en visite à Paris pour rencontrer son homologue française Sylvia Pinel, les professionnels du tourisme et des journalistes, cette reprise moins importante que celles des marchés allemand, britannique et russe, s’explique principalement par le calendrier électoral chargé. Il se veut optimiste et espère que les ventes de dernière minute permettront de rattraper ce retard. Une nouvelle vague de communication de l’ONTT devrait justement dynamiser les VDM. Dès lundi 4 juin, des affiches mettant en valeur Tunis, Djerba, Tabarka, Mahdia et Monastir apparaitront en Ile-de-France et dans 8 villes de province ayant une desserte directe (Strasbourg, Lille, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Nice). Cette campagne d’affichage sera renforcée par la diffusion durant la même semaine d’un spot publicitaire sur France Télévisions, M6 et les chaines de la TNT.

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