Partage non marchand et tourisme

“C’est pas parce qu’on n’a pas d’argent qu’on va se priver de voyager !” Tel pourrait être l’adage des adeptes du partage non marchand. Adage auquel il faut ajouter : “Je reçois, mais je donne aussi.” L’un des fondements du partage, en effet, c’est la réciprocité, directe ou indirecte. Au-delà de la gratuité, les motivations des troqueurs en tout genre sont la rencontre, l’échange : rencontrer des étrangers, échanger sur d’autres cultures, faire découvrir sa région, son quartier…

ouvert_actualites diaporama aLaTrois

lundi 3 février 2014, par administrateur

Revue Espace Tourisme

Tandis que les greeters réinventent l’accueil, les adeptes de Couchsurfing, de l’échange de logement et autres formes de troc réinventent l’hospitalité. À y regarder de plus près, on constate que ces “nouveaux” modes de consommation ne font en fait que réinventer des pratiques anciennes : l’accueil bénévole tel qu’il a longtemps été pratiqué dans les syndicats d’initiative, l’hospitalité traditionnelle des pèlerins… Ces pratiques, réinventées grâce aux plates-formes internet de particulier à particulier (peer to peer), sont dopées par la crise. Notons également qu’elles échappent au fisc, puisque non monétisées. La professionnalisation du secteur du tourisme a eu pour conséquence, outre de renchérir le coût du voyage, de le “déshumaniser”. Avec la crise, dans le tourisme comme ailleurs, on réapprend à donner du sens à la consommation. Sans échange d’argent, bien sûr !

 Les greeters réinventent l’accueil bénévole
 Les greeters font la révolution à l’office de tourisme de Mulhouse
 Les greeters parisiens veulent surprendre les touristes
 Couchsurfing et les réseaux de partage réinventent l’hospitalité
 Les réseaux de partage d’hospitalité. Un concept de notre temps et un système qui marche
 Homeexchange, leader mondial de l’échange de logement
 Cosmopolit Home invente le troc de nuitées
 Staysatfriends organise le séjour "bon plan chez des amis"


Dans la même rubrique